dimanche 16 décembre 2007

Poon Hill

06/10/07




Le temps est compter avec le retard pris a Maurice. Je dois me limiter a l ascenssion de Poon Hill qui ne culmine qu a 3200m (quand on sait ce qui existe juste a cote). Apres avoir change trois fois de guide, puisque l un apres l autre se desistait pour m accompagner. Finalement je tombe bien; le guide parrait le plus sympa des trois.. Bref, apres une heure de trajet en taxi pour arriver au depart de notre ballade, on arrive d emblee sur des ponts de singes a traverser. Les rivieres sont cristalines. Les paysages sont magnifiques, les rencontres sympa et les photos "bonnes". On doit meme pas camper et le repas nous attend. On arrive juste avant une pluie torrentielle a l echelle de l Annapurna. On y voit pas a dix metres tellement elle est intense. La chambre de la guest house sent le yack, Je me tape une allergie sur tout le corps au reveil. Je suppose que les achariens s en sont donnes a coeur joie. On prend de l altitude et c est la grele qui se pointe cette fois en fin de journee. On croise enormement de touristes mais plus encore de porteurs et de convois d anes. Les porteurs sont impressionnant d endurance. Il commence tres jeune, j en ai vu pas plus age de dix ans me distancer sans peine. Quelques tres rares filles sont porteuses aussi. Les charges portees sont incroyables, generalement ils sont tout petits, je suppose qu a force de soutenir une charge superieure a son propre poids accrochees a la tete durant des annees ne favorise pas la croissance. Arrive a la nouvelle guesthouse, je m endort creve, fermant les yeux sur la chaine enneigee. Reveil a 4 h du matin pour assister au lever du soleil sur "Poon Hill", ben de nouveau; ouftiiii rien d autre a dire. 3200m, pas excessivement haut compare aux sommets qu on pourrait atteindre ici (et je me repete), mais assez pour garder un souvenir imperissable. On annonce un jour et demi de descente, finalement je preferais monter. AIIIEE, les genoux et les molets. La pluie est aussi de la partie, mais n aura pas eu la delicatesse d attendre qu on soit a l abri cette fois. Douche nationale, trempe et course entre les rochers glissants pour eviter que tout mon materiel photo ne se noie. C est tout juste. Derniere nuit avant de rejoindre le plancher des vaches a Pokhara. La chaleur reviend petit a petit. Un paysage et une aventure qui me donne l envie de revenir.

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