Les nuages restent accroches a la chaine de montagne et au dessus du lac Phewa Tal depuis que je suis arrive, dommage... mais ca ne m empechera pas de m envoler pour 45min de parapente accrobatique. Nous sommes une dizaine a bord d une jeep vers le sommet de Sarankot.
Le paysage bouche par les cumulus pourraient juste nous empecher de prendre les courants d air chaud ascendants. Toute l equipe de moniteurs parle francais; ambiance bon enfant. Mon binome est Suisse et prend les commandes au dessus des rizires minuscules. On est suppose etre devant l Annapurna, mais les nuages nous limitent a une vue sur les rizieres et le lac. Mon pilote evite les ombres formees par les nuages pour prendre de l altitude et c est parti pour une session d accrobaties. C est un melange de peur et d excitation, c est tres grisant, encore, encore!! On part comme un balancier
pour, au final, retrouver la toile de notre parapente en dessous de nos tetes, puis on part en vrie a toute vitesse comme le dessin d un tire bouchon (apres s etre redresses), c est genial! Arrive en bas, il n a plus qu a retrouver un courant d air chaud pour recommencer l operation. Dur dur, mais il y parvient. Il s inspire du trajet que les aigles autour de nous prennent pour directement choisir le bon courant et remonter rapidement. Apres une seconde session d adrenaline, on se laisse porter vers le lac. Je vois les pecheurs de pres et les cages d aquaculture dans lesquelles les poisont grouillent. On rase leau avant de retrouver la terre ferme. La tete me tourne comme apres avoir passe 15 jours en mer. tout tangue autour de moi. A peine repris mes esprits, mon sac et moi meme, partons en microbus pour Bandipur, veritable tresor national, musee vivant de la culture Newar. La ville s etire le long d une haute crete au dessus de Dumre. En chemin, nous sommes arretes a la sortie de Pokhara par une manifestation d etudiant du secondaire mais personne ne peut me donner d explications et
personne ne semble s en inquieter. A Dumre, je prend un enorme bus, cette fois, pour les derniers 9km de montee. Les bus, ici, sont decores de facon extravageante. Je croirais rentrer dans un temple. Les motifs argentes en relief, pointonnes, sont a linterieur comme a l exterieur autour des portes et des fenetres. Des bandelettes de tissus de toutes les couleurs relient les retroviseurs a l avant du capot. Dans le bus, des dorures, des figurines religieuses, des icones, genre deco indienne, des pompons en papier, des fleurs en plastique, le volant est entoure de papier collant dore, tout est flash! tout est fait avec beacoup de soin mais c est surtout tres kitch. Et enfin, est ecrit a l arriere du bus; "s il vous plait, klaxoner!" lorsqu on depasse, un peu inutile en fait puisque c est un automatisme ici... Plus de place a l interieur, mais il reste le toit.
J aime autant quand je vois comme ce bus est bonde. Sur le toit donc, toute la surface est occupee par des bombonnes de gaz brulantes chauffees depuis des heures par le soleil. Impossible de s assoir dessus! Le cuistot d une des guesthouse du Bandipur, m invite a m assoir a ses cotes sur un tas de sac. Chaque tournant est une epingle a cheveux accompagne d un precipice que l on apprecie d ailleurs mieux du toit... Chapeau chauffeur! On arrive donc sans incident. A l entree du village, je me fais arreter par un maoiste reclamant, comme un droit, de l argent pour le parti communiste.. heuu pardon!! Le petit bonhomme d une quarantaine d annee doit faire deux tetes de moins que moi.
Malgre mon refut categorique, il ne veut pas me laisser partir, me bloque le chemin et deviend agressif, me demandant pourquoi je ne veux pas lui donner de l argent.. Parce que je suis un putain de capitaliste et pas membre du fan club de Mao! Il ne veut rien entendre, notre "discution" dure 15min. Il veut negocier mon "don". Je pensais en arrivant qu il fallait payer pour pouvoir rester dans la ville mais pas pour des raisons politiques. Les autres genereux donnateurs ont lache jusqu a 1500 Rps, soit 18 euros, me montre t il sur ses recus. Mais il reve le nabot! D autres personnes locales viennent s en meler, ca deviend tendu. Bon combien tu donnes? Au minimum 200 roupies (2.5 euros), il me dit. 
Mais il est pas bien lui! C est une dictature ici ou quoi, je suis libre de donner ou pas? la moutarde me monte au nez, j ai trop envie de lui coller ma main dans sa gueule de gnome. Il me repete; tu donnes. J en ai six autour autour de moi. Si je rentre dans le lard de ces microbes, c est retour a Dumre. Mon amour propre est blesse, je fait un don pour les maoistes, RRHHAAA, ca me met hors de moi. Ils me disent que c est pour construire une ecole.. Et ta soeur! Il me fait un recu et me laisse partir, mange le recu! Je l oublie vite et rentre donc dans Bandipur et son ambiance medievale. 
L architecture date du 18eme siecle, style Newar; les fenetres sont en bois sculpte et des toits d ardoises en saillie. Les habitants semblent vivre a des annees lumiere du reste du pays. Il doit y avoir trois ou quatre ebergements en tout et pour tout. Ce qui permet d echapper au ravage de tourisme. Les benefices des entreprises touristiques servent a la restauration des temples et des maisons (theoriquement). Le gerant qui m accueille est super speed, me montre ma chambre, l hotel est un musee, c est superbe! J ai normalement une vue sur les montagnes, mais les nuages y sont encore accroches. Un guide, compris dans le prix de la chambre, me montre les choses a voir dans la ville. J y voit les fermiers soccupant de leur potager, les femmes et enfants portant des paniers de fourrage.
Tous les travaux sont manuels; les femmes egrainent le mais puis le mout a la main ou disposent les epis sur des piquets en bois afin de les faire secher. Au lavoir, (datant du 17eme) les femmes lavent leur cheveux ou nettoyent leur linges. Tout le monde veut sa photo. Un nombre incroyable d hirondelles virvoltent dans la ville, sans parler des chevres, des bufles et des poules flanant ca et la. On prepare le festival de Dassain, les routes sont nettoyees. Pour souper, a l hotel, on m installe a cote de deux espagnols, on part se ballader pres de Shida Gufa, la plus grande grotte du Nepal.
Le paysage bouche par les cumulus pourraient juste nous empecher de prendre les courants d air chaud ascendants. Toute l equipe de moniteurs parle francais; ambiance bon enfant. Mon binome est Suisse et prend les commandes au dessus des rizires minuscules. On est suppose etre devant l Annapurna, mais les nuages nous limitent a une vue sur les rizieres et le lac. Mon pilote evite les ombres formees par les nuages pour prendre de l altitude et c est parti pour une session d accrobaties. C est un melange de peur et d excitation, c est tres grisant, encore, encore!! On part comme un balancier
pour, au final, retrouver la toile de notre parapente en dessous de nos tetes, puis on part en vrie a toute vitesse comme le dessin d un tire bouchon (apres s etre redresses), c est genial! Arrive en bas, il n a plus qu a retrouver un courant d air chaud pour recommencer l operation. Dur dur, mais il y parvient. Il s inspire du trajet que les aigles autour de nous prennent pour directement choisir le bon courant et remonter rapidement. Apres une seconde session d adrenaline, on se laisse porter vers le lac. Je vois les pecheurs de pres et les cages d aquaculture dans lesquelles les poisont grouillent. On rase leau avant de retrouver la terre ferme. La tete me tourne comme apres avoir passe 15 jours en mer. tout tangue autour de moi. A peine repris mes esprits, mon sac et moi meme, partons en microbus pour Bandipur, veritable tresor national, musee vivant de la culture Newar. La ville s etire le long d une haute crete au dessus de Dumre. En chemin, nous sommes arretes a la sortie de Pokhara par une manifestation d etudiant du secondaire mais personne ne peut me donner d explications et
personne ne semble s en inquieter. A Dumre, je prend un enorme bus, cette fois, pour les derniers 9km de montee. Les bus, ici, sont decores de facon extravageante. Je croirais rentrer dans un temple. Les motifs argentes en relief, pointonnes, sont a linterieur comme a l exterieur autour des portes et des fenetres. Des bandelettes de tissus de toutes les couleurs relient les retroviseurs a l avant du capot. Dans le bus, des dorures, des figurines religieuses, des icones, genre deco indienne, des pompons en papier, des fleurs en plastique, le volant est entoure de papier collant dore, tout est flash! tout est fait avec beacoup de soin mais c est surtout tres kitch. Et enfin, est ecrit a l arriere du bus; "s il vous plait, klaxoner!" lorsqu on depasse, un peu inutile en fait puisque c est un automatisme ici... Plus de place a l interieur, mais il reste le toit.
J aime autant quand je vois comme ce bus est bonde. Sur le toit donc, toute la surface est occupee par des bombonnes de gaz brulantes chauffees depuis des heures par le soleil. Impossible de s assoir dessus! Le cuistot d une des guesthouse du Bandipur, m invite a m assoir a ses cotes sur un tas de sac. Chaque tournant est une epingle a cheveux accompagne d un precipice que l on apprecie d ailleurs mieux du toit... Chapeau chauffeur! On arrive donc sans incident. A l entree du village, je me fais arreter par un maoiste reclamant, comme un droit, de l argent pour le parti communiste.. heuu pardon!! Le petit bonhomme d une quarantaine d annee doit faire deux tetes de moins que moi.
Malgre mon refut categorique, il ne veut pas me laisser partir, me bloque le chemin et deviend agressif, me demandant pourquoi je ne veux pas lui donner de l argent.. Parce que je suis un putain de capitaliste et pas membre du fan club de Mao! Il ne veut rien entendre, notre "discution" dure 15min. Il veut negocier mon "don". Je pensais en arrivant qu il fallait payer pour pouvoir rester dans la ville mais pas pour des raisons politiques. Les autres genereux donnateurs ont lache jusqu a 1500 Rps, soit 18 euros, me montre t il sur ses recus. Mais il reve le nabot! D autres personnes locales viennent s en meler, ca deviend tendu. Bon combien tu donnes? Au minimum 200 roupies (2.5 euros), il me dit. 
Mais il est pas bien lui! C est une dictature ici ou quoi, je suis libre de donner ou pas? la moutarde me monte au nez, j ai trop envie de lui coller ma main dans sa gueule de gnome. Il me repete; tu donnes. J en ai six autour autour de moi. Si je rentre dans le lard de ces microbes, c est retour a Dumre. Mon amour propre est blesse, je fait un don pour les maoistes, RRHHAAA, ca me met hors de moi. Ils me disent que c est pour construire une ecole.. Et ta soeur! Il me fait un recu et me laisse partir, mange le recu! Je l oublie vite et rentre donc dans Bandipur et son ambiance medievale. 
L architecture date du 18eme siecle, style Newar; les fenetres sont en bois sculpte et des toits d ardoises en saillie. Les habitants semblent vivre a des annees lumiere du reste du pays. Il doit y avoir trois ou quatre ebergements en tout et pour tout. Ce qui permet d echapper au ravage de tourisme. Les benefices des entreprises touristiques servent a la restauration des temples et des maisons (theoriquement). Le gerant qui m accueille est super speed, me montre ma chambre, l hotel est un musee, c est superbe! J ai normalement une vue sur les montagnes, mais les nuages y sont encore accroches. Un guide, compris dans le prix de la chambre, me montre les choses a voir dans la ville. J y voit les fermiers soccupant de leur potager, les femmes et enfants portant des paniers de fourrage.
Tous les travaux sont manuels; les femmes egrainent le mais puis le mout a la main ou disposent les epis sur des piquets en bois afin de les faire secher. Au lavoir, (datant du 17eme) les femmes lavent leur cheveux ou nettoyent leur linges. Tout le monde veut sa photo. Un nombre incroyable d hirondelles virvoltent dans la ville, sans parler des chevres, des bufles et des poules flanant ca et la. On prepare le festival de Dassain, les routes sont nettoyees. Pour souper, a l hotel, on m installe a cote de deux espagnols, on part se ballader pres de Shida Gufa, la plus grande grotte du Nepal.
1 commentaire:
boh et quand tu payes tes impots pour que sarkozy aille en vacances avec bruni, tu brailles autant?
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