dimanche 16 décembre 2007

Bandipur, suite..

11/10/07

Les hirondelles comme les nuages ne quittent plus la montagne. Apres un copieu petit dejeuner en leur compagnie, j entreprend, avec les deux espagnols, la randonnee vers la grotte qui ne devrait pas durer pas plus de la matinee. C est donc dans une epaisse brume que nous progressons grace aux quelques indications du guide de l hotel. La chaleur est pesante et humide, pas un souffle de vent. Le premier panneau qui devait nous indiquer la route a suivre est arrache et laisser couche dans le fosse. Nous sommes a un carrefour en T. Une chance sur deux de se tromper. Notre manque de chance nous coutera 1h15 de detour et 1.5L de sueur. Des singes roux crient et secouent les arbres pres de nous. On tente peniblement de se faire comprendre par les gens que l on croise. Parmi eux, des fillettes d une dizaine d annees portent plus que leur poids en branchage, on a du mal a les suivre. Trop rapide pour nous, d autant plus que le terrain est super glissant avec l humidite ambiante. Trois soeurs en faite qui nous ouvrent le chemin a la rencontre de leur guide de frere, qui lui, attend paisiblement sur le bord du chemin en jouant de la flutte l eventuel touriste qui passerait pour visiter la grotte. C est bien connu, au Nepal, ce sont les femmes qui trinquent et des le plus jeune age. Nous parcourons avec lui au milieu du guano, dans lequel je ne manque pas de m etaller, une suite de salles voutees. Au plafond des champignons ou des lichens phosphorescent eclairent les concretions en forme de chivas (puisque c est la grotte aux Chivas). Ils peuvent voir des Chivas vraiment dans n importe quels cailloux... A chaque fois, des offrandes y sont deposees aux pieds du suppose dieux. On descend de plus en plus profondement dans les entrailles de cette grotte a l aide d echelle en bambou ou en allu. J admire l aisance du guide; on a l air de trois vieux papy ne sachant pas quoi faire de leurs mains. A la fin de la visite, je n avais pas le courage de remonter tout le parcours en sens invrse vers Bandipur. J accompagne les deux espagnols jusqu en bas de Dumre ou nous prenons des directions differentes et ou je peux reprendre une jeep pour remonter vers mon hotel en compagnie d un nepalais bourre comme un ane qui me fait la conversation tout le trajet. Je ne pige evidement pas le moindre mot, malgre ses efforts pour communiquer en anglais. Je ne resite pas a l envie de flaner dans les ruelles de cette ville d un autre temps pour de nouveau clicher.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

hey, hey,

Comme qui dirait :
ENFIN.....
Tout le mois de novembre : rien !!!

Bon j'ai tout imprimé, maintenant je vais lire....
et je reviendrai faire mon petit com's..

Bises
Zaza

Anonyme a dit…

bon OK...Pour novembre, j'avoue, tout est ma faute... je l'ai accaparé en permanence! ;-)