Je m evole pour Chengdu en Chine, en transit par Lhassa. A 3700m, les yeux colles derriere les fenetres de laeroport du Tibet sans pouvoir en sotir, j admire les montagnes. Le vol entre le Nepal et le Tibet reste le vol le plus spedtaculaire de tous mes voyages. L avion longe 35 minutes durant toute la chaine Hymalayenne. L Everest, imperial, se dresse fierement a 8850m parmi ses
22/10/07
En sortant de la guest house, je deboule directement su rune ruelle remplie
de petits commerces. Tout est bon marche... (la nuit de la guesthouse; 2euros, une bouffe copieuse moins de deux euros, appareils hi-fi et antiquites pour des bouchees de pain).
La vie bouillonne, comme au Nepal, ca crache dans tous les coins. Toutes les generations sont rassemblees dans les cafes (surtout les ptits vieux), jouant aux cartes ou aux dominos chinois. Sur le coin de la rue, en face du gratte ciel en construction, un clodo epluche un oeuf blanc. L interieur est noir d encre, tout comme son centre...appetissant!! Sur les boulevards, la ville est relativement calme malgre les 13 millions de petits chinois. On trouve ici, enormement de velos et mobylettes electriques qui me surprennent a chaque fois qu ils surgissent par derriere.. Tout est silencieux! Chaque fois que je m adresse a un chinois, il ne comprend pas un mot d andlais, c est
incroyable!! Je n imaginais pas! Comme a mon habitude, je me perd entre les grattes ciel, c est etourdissant. Le soir arrive, la ville s illumine sous ses neons demesures qui font parfois la hauteur de tout un gratte ciel. Les rues de la ville sont propres, la ville a l air tres bien organisee, meme si l ambiance anarchique du traffic silencieux vient quelque peu troubler cet ordre.
23/10/07
25/10/07
Emei Shan (3200m), est une montagne au sommet de laquelle trone une celebre statue doree de 70m de haut mais on y trouve surtout un soleil radieux dont les rayons reflechissent sur l epaisse couche de nuages quelques
centaines de metres plus bas. Reelle recompense de le revoir enfin puisque ca fait 5 jours maintenant que Chengdu est dans un brouillard epais et polluant (et c est la que je pense a vous!). Les places de bus que nous prenons pour rejoindre Emei Shan sont en rapport avec la taille des petits chinois. Ca nous donne l occasion de mieux examiner
de pres nos genoux durant deux heures. Arrive aux pieds de la montagne, tout est pense pour contenter le touriste; restos, souvenirs, station de bus pour arriver au sommet (enfin presque), telepheriques, des escaliers tout le long du chemin. Je suis accompagne par un espagnol, Marc, qui esperait, comme moi, faire une randonnee en montagne. Le resto et ses plats sans saveur dont le service deplorable et super desagreable, ou nous nous toujours presses, nous fait bien comprendre que l endroit est tres touristique. Nous essayons malgre tout de trouver un chemin de terre , pour nous ecarter des touristes; impossible, tout est balise. Nous n avons plus qu
a suivre dans la brume, les milliers de marches passant de temple en temple, tous reconstruits ou renoves tentant de reproduire, sans succes, la mode traditionelle. Resultat; tape a l oeil et sans interet. Les singes habitent aussi les chemins
de cette montagne. Ils ont compris leur interet dans l histoire. Ils se postent aux bords du sentier et attendent patiement qu un touriste passe pour lui arracher son sac, le transformant aussitot en confetis et repars avec tout ce qu il contient de commestible. Apres les singes, mis a part les vendeurs de brols, ce sont les vendeurs de the et d infusions de toutes sortes qui bordent le parcours. Ils proposent des produits d apparence
repugnante servant a je ne sais quelle decoction; racines, herbes, champignons, bout d animaux seches et autres "choses" meconaissables. Le soir tombe dans une heure, nous decidons de passer la nuit dans un monastere. Nous sommes accueillis par des moines "coiffes" d une facon particuliere; crane rase avec six ou neuf trous circulaires rases a meme la peau, je m en connais pas la signification. Nous pouvons dormir dans une chambre
a cote de celles des moines pour 7 euros (c est quand meme le triple du prix de ma guesthouse). Pas de douche, meme commune, bouffe infame, gens desagreable... Marc, heureusement, parle chinois, sans quoi, ils nous auraient ete impossible de nous faire comprendre. Le soir et le calme envahi le temple et ses alentours illunines aux lanternes marquees du signe chinois de Bouddha. Le calme avant la tempete puisqu a notre reveil, ce sont plusieurs milliers
de chinois qui s agitent et crient dans l enceinte du monastere, prient, brulent leur enormes batons d encens, fuyons, viiiiite!! Ils nous restent 2000m de denivele a gravir. Le seul moyen d arriver au sommet aujourd hui, c est de prendre le bus qui nous conduira las bas. On sort completement de notre objectif premier, ca deviend, pour nous aussi , une ballade touristique. Il ne nous reste qu une heure d escaliers pour percer les nuages et retrouver la douce chaleur du soleil. On croise des chinois (ben tiens!), ils veulent nous prendre en photo un par un, c est amusant! On a l impression d etre des betes de cirque (pour une fois que c est pas moi qui prend la
photo). Aux pieds de la fameuse statue doree, je me crois en plein dysneyland du temple, tout a l air faux. Qu importe, on est venu pour venerer le soleil, troooop bon!! On arrive trop tard a la gare des bus pour en prendre un qui nous ramenerait a Chengdu. Le taxi reste le seul moyen pour nous ramener a bon port et quitter ce parc d attraction. Notre chauffeur est dangereux, il s arrete n importe ou sur l autoroute, regarde la carte routiere en roulant
, zig zag, enfin tout le monde conduit comme ca ici et finalement nous largue dans un endroit qui n a rien avoir avec celui prevu, comme pour se debarasser de nous. Et la, encore, pour souper, le hamburger, cloturera notre soiree en beaute...
27/10/07
Journee de repos avant de changer de pays et retrouver Julie a Bangkok (Bkk) apre
s quatre mois de separation.. Journee cool, je me ballade en short et tongues pour mon dernier jour en Chine... Les passants me regardent d un air amuse. Montrer ses gambettes et ses pieds denudes n est pas monnaie courante apparement. Ca me fais rire aussi de les voir omnubiles par mes pieds.
C est peut etre les poils de mes mollets qui sont droles. je lis que les pieds est la partie la plus devalorisante du corps humain pour certain asiatique, contrairement a la tete ou l ame atteind son sommet.
On ne pointe un objet du pied, c est tres impolis, tout comme, on ne touche pas la tete, c est un manque de respect... C est donc peut etre une part de l anatomie qu on ne devoile pas. Bref, je me dirige donc en tongues vers un centre de massage chinois. C est le massage le plus accrobatique que j ai jamais subit. la masseuse, dans ce cas ci, travaille sur les points d accuponcture et non pas sur les muscles. C est neanmoins tres muscles comme contacts.
On m a fait craquer tout les os du dos en passant par les cervicales. Des gestes surs et precis pour chaque mouvements. On se retrouve dans des positions que meme le kamasutra n imaginerait pas ;-). je sors de la un peu debousole mais en meilleure forme; experience interessante!
Journee de repos avant de changer de pays et retrouver Julie a Bangkok (Bkk) apre
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