samedi 29 septembre 2007

Les damnes de Tritriva

En Tanzanie, j avais passe un bon moment lors d une ballade en velo 'africain', je retente l experience a Mada.. On se fourni un VTT, moins typique et plus facile a conduire... Je me dirige avec un guide vers le lac Tritriva dont la forme rapelle celle de l ile rouge. Un autre endroit charge d une histoire tragique et de fady. Autrefois, dans ces eaux d un bleu profond, tantot enchanteresses tantot menacantes, un couple maudit par le sort se serait jette du haut de la falaise apres qu on leur eut refuse la permission de se marier. Leur amour perdurait alors dans les entrelacs de deux buissons d aubepine qui surplombent les eaux. Apres la disparition de ce symbole, leur amour c est reincarne dans un couple de canard incapable de voler et vouer a finir leurs jours dans ce lac aux cotes de leur cannetons maudit puisqu il est, lui aussi, incapable de voler. un chinois ayant transgresser les deux fady de cet endroit a savoir y nager et manger de la viande de porc avant de s y baigner n a jamais ete retrouve, emporte par les courants dans les abimes du plan d eau (150m de profondeur...). Apres cette matinee sportive, j embarque a bord d un taxi brousse pour Ambositra, dont l origine du nom signifie 'la ou il y a des eunuques', aux cotes d une bonne soeur... en effet, endroit ideal pour un couvent dont la ville dont le nom fait aussi reference a des boeufs castres... mais je m egare... c est la partie la plus belle du pays, le paysage valonne presque montagneux, habite par les cultures en etage, est verdoyant et plein de vie. Je m etonne des ressources dont le pays regorge et la difficulte du pays a s en sortir. Le pays produit un riz de tres bonnes qualite et est oblige de l exporter pour en racheter une plus grande quantite de moindre qualite afin nourrir tout le pays. On prevoit 34 milions d habitants pour 2015, soit le double de maintenant.. Mais ici, on vit au jour le jour, ne surtout pas penser au lendemain... Je n arriverai que dans la soiree pour quelques malheureux 90km. La bonne soeur m accompagne jusqu a mon hotel, me donne son numero de tel et l ardesse de son futur e-mail.. Heu, elle me drague ou quoi!! A l hotel, un guide aux airs d Henry Salvador m aborde et me vante ses merites organisationnels et me trace un parcours mieux que tout le monde. il s appelle Mamy, ce qui signifie sucrer, comme l addition qu il me presente pour le trek. On negocie, on divise par deux et c est ok. Le resto de l hotel accueille un groupe de musique malgache pour le soir, ambiance assuree...

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