vendredi 27 juillet 2007

Jussef, mon nouveau guide, prend mon sac et me fait monter dans le taxi de l agence en direction du parc national d Arusha. Les deux porteurs sont entasses a l arriere avec les vivres pour 4 jours. Le chauffeur a oublie de faire le plein d essence. Sur le chemin vers la pompe, il se rend compte qu il a aussi oublie de prendre de quoi la payer... un peu plus tard, il m arrete dans une superette, c est la premiere que je vois, pour acheter de l eau et quelques sucreries et c est enfin parti pour une heure et demi de route. Aux portes du parc national, une maquette represente le fameux mont ou je demande notre itineraire, Jussef a l air de connaitre la montagne aussi bien que moi. Heureusement, les lampes sallument sur le montage en pressant sur le nom des lieux appropries et nous eclairent sur le chemin a suivre. En direction du point de depart du treking, on peut appercevoir singes, phacocheres, zebres, giraffes et autres oiseaux exotiques. Au pied de la savane, au troisieme point de controle, il est temps de peser les bagages, les vivres et tout le necessaire aux 4 jours. 20kg maximum par porteur c est la regle. Une personne chargee de peser le materiel me convoque pour m annoncer qu il y a 100kg au lieu des 80kg autorise, donc un porteur supplementaire et les frais qui vont avec. Hors de question que je debourse un shiling de plus. Le guide remet la faute sur l agence, ehh bien qu il s arrange avec... On est pas encore parti et les petits desagrements s accumulent. Apres 1h30 de negociation, le ranger pointe son nez, nous pouvons commencer a marcher a travers les buffles avant d amorcer la montagne. On entend plus Jussef, tout penauld. Il ferme la marche, c est le ranger qui donne les explications le fusil a l epaule, au cas ou une bete sauvage aurait la soudaine envie de nous charger... Heureusement qu il est la d ailleurs, il met un peu de vie dans cette ascension. Les porteurs ont pris de l avance, leur rythme est soutenu. Malgre leur lourde charge, ont ne les rattrapera qu en fin de journee, impressionant de resistance. Pour ma part, les douleurs aux ventres sont plus frequentes et l estomac se fait plus sentir que les jambes. Arrive au premier campement (2500m), on me propose directement de manger. Cooool cuisto, laisse moi le temps d enlever mon sac... On m installe dans ma chambre. Le camp resemble a un chalet Suisse style africain, moins romantique si on veut. Apparement on peut prendre une douche me dit le cuisto qui me pointe du doigt sur le sol une bassinette d eau chaude a cote d un evier a l exterieur. Je me voyais deja a poil par 10 degre au milieu de tout le monde me laver dans une bassine ou je n aurais pas eu la place pour y mettre les pieds. C est gentil cuisto, je vais me reposer, je me laverai dans trois jours.. Le lodge est peuple d une vingtaine de petites anglaises. Un voyage de retho ou une communaute lesbienne... Une chose est sure, ca pillaille et les murs ne sont pas epais. Comme je ne m etais pas presente dans les 5 min au mess apres l appel pour le repas, c est le trio cuisto, guide et ranger qui s inquiete de mon etat de sante ou de savoir si je n aime pas ce que le cuisto m a prepare. Ils sont mignons, mais j aimerai etre seul maintenant, a demain.... Enfin une nuit sans catho ni musulmam pour me reveiller en pleine nuit... je pensais...

2 commentaires:

David666 a dit…

Phil faisant une ascencion de montagne avec des porteurs... 20 kg chacun... On se croirait dans Tintin au Tibet! Bon, va vraiment falloir te laisser pousser une houpette hein! :-) Et fais attention au Yéti!!

David666 a dit…

Phil faisant une ascencion de montagne avec des porteurs... 20 kg chacun... On se croirait dans Tintin au Tibet! Bon, va vraiment falloir te laisser pousser une houpette hein! :-) Et fais attention au Yéti!!