vendredi 15 février 2008

Les whitsundays Islands

03/01/08

Dev a la gentillesse de nous deposer a 4h00 du matin a l aeroport avant de partir a son boulot. Notre avion atteri a Townsville ou nous avons encore quelques heures de bus avant d atteindre notre destination finale; Airlie Beach, point de depart pour toutes les visites des Whitsundays Islands, le paradis sur terres... Townsville a des allures de villes fantomes. On prevoit d y passer un jour pour explorer, Yongala, une epave fabuleuse a 30m de fond, a ne surtout pas rater, mais sa ne s arrange pas! Aucun regret, ce qui nous attend est encore plus beau et sur la terre ferme. Personne dans les rues, les magasins, les cafes et personnes non plus sur la plage puisque la baignade y est interdite; les meduses tueuses rodent... Seules quelques perruches et cacatoes nous accompagnent dans notre promenade matinale. En debut d apres midi, les gens apparaissent. Les rares aborigenes sont regroupes dans leur coin, comme des rebus de la societe, exclus de tous... Nous nageons dans l humidite du Queensland, le mercure atteind presque les 40 degres, une douche nous ferait le plus grand bien, y a qu a demander! Un seau gigantesque deverse un bon mettre cube d eau sur les passants le desirant.


Le bus d Airlie Beach traverse quelques bleds inanimes, pas meme un kangourou ne croise notre route... Le chauffeur quant a lui, aura passer 30 bonnes minutes a enumerer les interdictions en vigueur dans ce bus, sous peine d amende, d expulsion immediate voir d emprisonement! j ai un peu l impression qu on maintient l ordre en Australie de cette maniere; par la peur du gendarme. Ca a l air de marcher! Arrives a Airlie Beach, les bus disponibles pour partir vers le centre ville se remplissent avant meme qu on ne se rende compte. Les gens ont l air de se precipiter pour trouver les meilleures places d hotels. Pas de probleme pour nous puisqu on c est en tente qu on prevoit de passer la semaine. On trouvera toujours bien une place... L endroit est tout aussi prise par les backpackers que la mer par les cubo-meduses (mortelles) , frustrant, c est pas la bonne periode pour se baigner. La nuit passee fut un enfer, dans ce camp de vacances ou tous ces adolescents completement saouls font la fete jusqu a l aube en faisant le plus de bruit possible. L un d entre eux arrive meme a tomber de tout son long sur notre tente. Je suis trop vieux pour ces conneries... C est aussi l enfer dans la tente, il doit y faire 40 degres, je deviens fou, je veux fuire cet endroit! Des l ouverture des magasins et agences de tourrisme, on organise notre depart pour les iles et faisons nos provisions pour la semaine. Les employes du QPWS (centre info tourrisme) sont d une incroyable gentillesse, pret a se couper en 4, reserver pour nous, accueillant, serviable, competant, je n en reviens pas! Prochaine destination pour demain; Hook Island! Comme la mer est fermee au public, un "lagon bleu" est concu pour raffraichir tous les vacanciers. Une longue piscine d eau de mer a 28 degres ou il fait bon se reposer apres une nuit blanche...

05/01/08

Au port d Airlie Beach, on pense prendre une navette quelconque pour atteindre Hook Island. On nous fait monter d un luxueux bateau au design assere. Ce bolide emmene une cinquantaine de personnes en croisiere autour de trois differentes iles dont Hook Island, la plus eloignee. On profite sans le savoir de la croisiere des Withsundays Islands et de ses activites pour le prix d un simple transfert, bonne surprise! La pluie tropical bat son plein des notre depart, mais dure juste le temps de rincer le bateau. Des les premiers rayons du soleil, certains en profite pour prendre l air sur le pont. L eau translucide laisse apparaitre les ombres des tortues passant sous la coque. On peut aussi distinguer tres clairement les centaines de larges meduses derivant mollement dans les courants chauds. On fait un premier arret sur une plage nommee "Whitehaven Beach"; 6km de silice blanc pur bordant une mer bleue azure. Hook Island, le prochain arret, ile paumee dans cet archipel, est aussi un petit paradis sur terre. Deux tortues sortent leur tete nous souhaitant la bienvenue. Le sable est certe un peu moins blanc que precedement, l eau infestee de meduses et le resort miteux peuple de moustiques, l endroit reste hidylique avec son eau turquoise a 28 degres, ses jardins de corail, sa profusion de cacatoes blancs aux grincements lugubres et cette flore luxuriante. Meme le paradis a ses petits defauts, il n en reste pas moins au O combien sympa! Notre tente bien plantee, nous nous jetons literalement dans cette piscine naturelle non sans porter notre elegante combinaison anti-meduses. Les recifs coraliens qui bordent la plage sont epatants. Premiers snorkeling pour Julie qui en sort emmerveillee (enfin je crois)! On trouve de tout a profusion dans le "coral garden"; poissons, corails et meduses de toutes formes et couleurs; une veritable oasis marine. Le camping est equipe d une petite cuisine dans laquelle un varan d un metre a elu domicile. il nous observe cuisiner d un air interesse. Pour faire sortir Georges la varan de la cuisine, ou de la poubelle, la patronne la plus ou moins domestique et tenu a l ecart de cette derniere en lui lancant des oeufs qu il gobe au vol comme on jetterait une sardine a un phoque. En nous promenant le soir sur la plage, ce sont de petits requins qui chassent aux bords de l eau attires par nos lampes torche. De retour vers notre tente, un echassier elegant, nous ouvre le chemin, les enormes araignees tissent precipitement leur toile avant l arrivee des insectes nocturnes. Partout ou l on passe, la faune nous observe discretement... Comme d hab', je passe a la nuit a me liquefier dans cette tente. Je serais "tenter" de dormir dehors sans toutes ces bestioles pretent a me bouffer. Le matin on sort degoulinant de sueur de ce four reveille par le doux crillaillement des cacatoes. Ces petits desagrements ne sont evidement rien qui puissent entacher cette merveilleuse journee. On decide visiter l ile. Nous nous arretons pres de l observatoire sous-marin d apres guerre ou nous nourrissons des milliers depoissons presque fluorescents. Empruntons un petit chemin a travers brousse nous conduisant de l autre cote de l ile, ou nous snorkelons, juste a deux, sans instructeur pour nous rapeller a l ordre, nous pouvons prendre tout notre temps. Vetu de nos combinaisons anti-meduses, nous rampons dans 50cm d eau sur 100m pour atteindre un nouveau jardin coralien. Nous profitons de cette plage deserte pour nous reposer avant de retraverser la foret et rejoindre notre camping familial. Le vent se leve, l air est plus frais, mais pas suffusement pour rafraichir notre tente... On s habitue... :-)

08/01/08

Changement de décors ; on profite d une navette du camping pour être déposé sur la plage d’Hamilton Island et son paysage défiguré par les hôtels grattes ciel. Une île où les australiens plus aises viennent dépenser un maximum d argent.  Mot d ordre ; voir et être vu, tooooo much ces australiens.  Deux moyens de ce déplacer sur cette l’île ; le bus "shuttle" qui nous fait voyager gratuitement d’un bout à l’autre et les buggy de golf à 50 euros la journée (rien que ça !) qui circulent par centaines, silencieux et non polluants.  Le coté "aventureux" et sauvage du camping de Hook Island nous fait cruellement défaut sur cette île aseptisée.  La nature y est néanmoins bien conservée et nous dévoile sa beauté en en faisant le tour a bord du bus  Un bon nombre d’excursions sont organisées a bord du "Reef Ryder".  Secoué comme des pruniers nous retournons vers Whithaven Beach et son paysage de carte Postale Hill Inlet ; une sorte d’estuaire aux eaux turquoise cristallines serpentant entre les bancs de sables blancs a marée basse et ce, sur des Kms, à couper le souffle !  Il est prévu de repasser sur Hook Island pour notre plus grand plaisir, ou l’on prend un lunch typiquement australien ; le "fish & chips" avant une nouvelle cession fantastique de snorkeling.  Super journée ensoleillée a bord du bateau, ça passe trop vite !

10/01/08

Comme Hamilton Island ne présente pas un intérêt incommensurable, c est vers la mer et ses trésors que se tourne toute notre attention.  La plongée qui suit sera malheureusement décevante ; breefing de cow boy, plongée trop courte en masse, très peu profonde et tout est quasi mort ou détruit.  Julie en snorkeling aura vu plus de choses que moi. Visite du Zoo, avec ses animaux endémiques, où l’on assiste aux soins journaliers des koalas Le reste de l’après midi consacrée a la détente se déroule au bord de la piscine de notre hôtel avant de rentrer sur Sydney.  Au crépuscule, des centaines de chauve souris frugivores géantes nous ouvrent le chemin vers le resto "Romano".  A retenir pour les amateurs de vin rouge ; le Shiraz Gioner, Wine OAT 2005  ;-°

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