mardi 23 octobre 2007

Mada, la suite...

12-09-07
Les preparatifs du mariage de Jean Marc se mettent doucement en place. Nous partons le matin a bord de son immense 4x4, (enfin celui du labo) indispensable pour traverser les 22km de piste sabloneuse vers Ifaty (prononcez Ifat). On traverse les deux trois villages de pecheurs. Les gens vivent dans des cases en paille le long de la Mangrove. Bientot Ifat et commence a apparaitre, ce qui fait cruellement defaut a Tulear, les plages blanches (enfin presque) de sable fin. Le Paradisier, l hotel ou Jean Marc et Josi celebreront leur mariage, merite bien son nom. Les patrons qui compte parmi leur ami, sont le genre de personnes que plus rien n etonne. Ils ont des histoires a dormir debout, je ne me lasse pas de les ecouter. Generalement, elles s accompagnent d un verre de biere ou de vin quelques soit l heure.. Etape suivante, le Nautilus, autre superbe hotel de bungalows sur la plage dont les patrons sont des fanas de plongee. Parfait! plongee prevue demain matin. Autour de notre table, une bande de pochetrons francais et suisse principalement. Deux vieux garcons, amis de longues dates, ressortent du lot; le marseillais 'gros pif', ancien decorateur d interieur passe sa retraite a Mada aupres de sa jeune femme malgache et Jean Marie, installe ici depuis quelques annees tente de monter son hotel sans rien y connaitre ni a la gestion ni a la construction d un batiment. Son potte 'gros pif', avec son accent chantant prend un malin plaisir a l enfoncer des qu il le peut en lui repetant que c est un doux reveur entre deux noms d oiseaux. Il est d ailleurs apparement entrain de perdre tout l argent de ses actionnaires dans ses erreurs de gestion et ses soirees arrosees.. Je vois autour de cette table, une bande d ado carrement desabuses, se plaignant des conditions dans lesquelles ils travaillent aupres des malgaches (bon, c est vrai qu ils ont l air foireux), comme deshumanises apres avoir quitte ou fuit leur pays natal pour ce paradis empoisonne dans lequel ils en ont marre d essayer de travailler mais qu ils ne quitteront plus! Une phrase de De Gaule en parlant de Mada ressort de nos conversations; C est un pays plein d avenir et le restera...! Ca me parrait des lors contradictoire quand il affirment etre heureux sur l ile. Quoi qu il en soit, j ai passe une journee ou je me suis bien marre a les ecouter.

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