mardi 7 septembre 2010
C'est reparti pour un an!!!
Le but est cette fois-ci de visiter, évidement, les pays que nous avons choisis en Afrique et en Asie, mais surtout, de s'installer pour quelques mois dans un ou plusieurs endroits qui nous plaît pour participer à un projet en ONG qui nous tiens à coeur.
Idéalement, Julie participerai dans un projet lié à l'eau, l'assainissement, la distribution, la gestion . Pour ma part, j'aimerai couvrir des reportages photographiques liés aux évènements organisés par différentes ONG et autres associations humanitaires.
On vous racontera si la chance nous a sourit au sein des ONG. En attendant vous pouvez retrouvez tous nos récits, les détails du projet et photos sur le lien suivant
http://www.completementalest.blogspot.com/
A bientôt
mardi 3 juin 2008
Trois diables en Tasmanie
11/01/08
De retour à Sydney, le train nous arrête à "Central" où Dev passe nous chercher, nous emmenant au "fish market" pour acheter du crabe. Les trois couples de p’tits belges partis en excursion dans le pays se retrouvent aujourd’hui et Dev va nous concocter un menu à la mauricienne. On s’installe avec quelques huîtres et une bouteille de vin blanc australien et nous racontons notre semaine aux bords du port du marché aux poissons. On en oublie presque pourquoi on est venu ici et repartons une première fois sans acheter de crabes… Retrouvailles festives et arrosées donc avec toute l’équipe. Dev, en vrai chef cuistot, façon créole, nous a fait macérer dans du vin rouge, un civet de canard depuis deux jours. Fin prêt pour entamer la préparation de la fameuse soupe aux crabes… Raph quant à lui, pour continuer dans l’esprit créole nous flamber quelques bananes au rhum pour le dessert ; un vrai festin. On est tous content de se revoir, se racontant nos aventures ; Caro, Chris, Laurence et Laf, les deux autres couples belges, ont passé quelques jours dans le désert rouge, inoubliable !
12/01/08
13/01/08
Journée culturelle donc, à travers les vignobles australiens de la vallée des chasseurs ; "Hunter valley". On est un petit groupe de 14 personnes. Partir de Sydney à 8h00 du mat’ pour aller boire du vin, l’équipe est évidement motivée et…endormie… On arrive à un point nommé pour l’apéro de 10h30… On s’enfile à la chaîne 5 vignobles ; Iron gate, Mac Guigan, Brokken Wood, Tempus Two et Evans Hills. Le journée sera entrecoupée par une autre activité culturelle ; le lancé de boomerang. Résultats des courses ; sur le retour, tout le monde dort… L’épopée se terminera devant un bon vieux Walt Disney ; le livre de la jungle, qu’on visionne d’ailleurs pour la 5eme fois, pour le plus grand bonheur de la petite Juliette.
14/01/08
Pendant que Dev comptabilise les poulpes sous l’eau avec une collègue pour une de ses étude, Laf et moi-même explorons les fonds à quelques brasses d’où ils travaillent. Pas de quoi fouetter un chat… Ca y est, c’est le grand jour, tout le monde part, je me retrouve avec le noyau australien ; Simone, Raph et Dev. Je prends un jour avec Dev pour "organiser" notre voyage d’une semaine en Tasmanie. Ce soir là, notre cession photos de nuit dans Sydney est annulée ; l’orage gronde… J’en profite pour faire quelques courses dans le supermarché de Dee Why afin de leur préparer à manger. Je cherche désespérément des ingrédients courant chez nous comme des échalotes ou de l’aneth. Après avoir arpenté tous les rayons, je remarque qu’il m’est plus facile de trouver les chips et les sodas que les légumes… L’influence de la culture et du style de vie américaine me parait très forte à différents niveaux. L’Australie deviendrait-elle le pays de la mal bouffe ??
17/01/08
Le jour n’est pas encore levé qu’on arrive à l’aéroport de Sydney ; destination Hobart, Tasmanie. Sur place, un parisien nommé Arnaud nous propose de partager sa voiture de location et ses quelques jours de vacances avec nous. Il a en effet oublié son permis de conduire et se retrouve bloqué à l’aéroport. Sans voiture sur l’île, impossible de circuler… N’ayant fait aucun plan précis, nous partons en discuter en déjeunant près du port du chef lieu. Nous nous mettons assez rapidement d’accord sur notre futur itinéraire à la terrasse de cette boulangerie "à la française" (Jackman & Mac Ross). Tout le monde sort satisfait de notre deal, d’autant plus que Arnaud est une personne qui gagne à être connue. Direction Strahan donc, prononcer Strawn. La Tasmanie est une île ou la nature domine, malgré l’abattage constant de pins et d’eucalyptus. Moins de 500.000 habitants, pas d’industrie lourde, ce qui lui vaut l’air le plus pur de la planète, dit-on… En effet, je n’ai jamais senti autant d’odeurs naturelles et diverses qu’ici. Vers le lac St Clair, on croise notre premier diable de Tasmanie et premier Wombat (gros rongeur), tout deux écrasés, comme deux carpettes. C’est aussi le "pays" des lacs, les tasmaniens en tirent profit au maximum en construisant des barrages impressionnants pour produire de l’énergie. Aux bords du lac Burbury, on nous conseille de nous rendre sur la plage de Strahan pour assister au ballet d’oiseaux marins au couché du soleil. Vers Strahan toujours, les routes sinueuses fabuleuses traversent de vieilles forêts denses pour transiter vers des routes au paysage minier désertique, complètement paumé dans la montagne. A Strahan même, la Gordon River, est une des attractions principale des l’île. On arrive sur place dans la soirée. Il n’est pas 22h00 et tout est déjà fermé. Notre dernière opportunité est un bout de poisson au "fish café" avant d’entamer quelques parties de billard avec les bûcherons locaux en dégustant la bière du pays ; la "Cascade Draught", culture oblige…
18/01/08
Une journée super ensoleillée s’annonce. Ici, les températures sont plus fraîches que partout ailleurs en Australie évidement, le soleil est donc une bénédiction ; on connaît se sentiment chez nous… Départ de Macquire Harbour sur la Gordon River. Le personnel a bord est exagérément gentil et la clientèle exagérément âgée, on fait un peu tâche. "L’aventure" commence au passage de la porte des enfers ; "Hell Gates" où nous pénétrons dans l’histoire de la Tasmanie. Cette île était autrefois LE lieu de pénitence où étaient envoyés tous les prisonniers britanniques essentiellement. Ils étaient donc envoyés à l’autre bout de la terre pour purger des peines souvent exagérément longues, compte tenu de la "gravité" des méfaits. Des gosses y étaient par exemple incarcérés des années durant pour un simple vol à l’étalage. On y voit derrière une intention évidente à utiliser une main œuvre bon marché servant dans l’exploitation forestière à la conception de bateaux et autres meubles en bois précieux. Des femmes aussi y étaient exilées, plus rarement. Une île propre leur était destinée, séparées des hommes pour éviter le bordel, c’est le cas de le dire… Vous savez ce que c’est quand les femmes sans mêlent… ;-) Ca n’a d’ailleurs pas empêchés quelques bagnards mâles de rejoindre l’île en question à la nage pour participer à des viols collectifs !! Ambiance sur l’île de la tentation, j’ai du mal à m’imaginer quel genre de vie ça devait être… C’est d’ailleurs par ces pratiques peu orthodoxes que les premiers natifs d’Australie ont été conçus… Sur Sarah Island donc, était exploités principalement les pins Huons, parfois vieux de 3000 ans. Ces arbres ont la particularité d’être clonés naturellement ; lorsque un arbre meurt, un ou plusieurs repoussent sur le tronc couché dans une chaîne sans fin avec le même code génétique. Nous nous arrêtons sur l’île en question. Le chemin est balisé. Une passerelle légèrement surélevée est conçue pour en faire le tour et éviter tout incident. En effet, à part les mouchoirs laissés par certains touristes, on aperçoit une des quatre espèces de serpent, mortelle bien sûr, se prélassant tranquillement sur une souche. La croisière se poursuit sur cette rivière lisse comme un miroir dans laquelle les pins millénaires se reflètent. Merveilleuse journée. Au volant de notre voiture de location, Dev nous conduit jusqu’à Tullah où nous assistons à un couché de soleil inoubliable en bord de mer. Jugé par vous-même !!
19/01/08
Levé à l’aurore pour prendre la route vers les "Cradle Mountains". Le temps froid et maussade de ce matin brumeux renforce le côté dramatique du paysage lunaire. On rentre dans une région où les coupes de bois ont dénudé les terres environnantes. L’exploitation du bois est la principale richesse de Tasmanie. Ils n’ont rien trouvé de mieux que d’abattre des pins millénaires pour en faire du papier ou du chardon, gaspillage... Le paysage ravagé prend fin, se transforme progressivement en ce qui pourrait ressembler aux Highlands ou la Lande. Dev aussi est un peu maussade ce matin. Mauricien dans le sang, il supporte mal le froid. Quant à Arnaud et moi-même sommes mal réveillés. Notre humeur va vite changer à la vue du lac "Dove" face aux "Cradle Mountains" où nous allons vivre un des plus beau trek de notre existence ! De petites plages de cailloux bordent le lac. Les arbres aux alentours ont l’air torturés par les siècles traversés, boursouflés. Les formes impensables des troncs sont prêtes à prendre vie et à nous parler ; captivant, je suis scotché !! On prend un peu d’altitude, on pénètre dans le nuage et passons de lac en lac dans ce décor énigmatique. On s’arrête sans arrêt pour prendre des photos. Dev se découvre une passion pour la macrophotographie depuis deux jours. On prend du retard sur notre journée, mais qu’importe ! On commence à être sérieusement trempés. A encore 1h30 du sommet, nous préférons faire demi tour et fuir ce crachin désagréable et prendre notre lunch plus bas, au sec, sur une de ces plage de galets. Sur le parcours, des odeurs enivrantes d’eucalyptus, de pins, de miel, de citronnelle, de pins d’épices. On respire à pleins poumons l’air le plus pur de la planète J . Nous quittons ce "jurassique parc" et son décor de "Seigneur des anneaux" en direction de Bisheno. On tombe alors nez à nez avec un wombat, qui s’arrête stupéfait, devant la voiture. On se regarde bêtement durant quelques secondes en se demandant qui de nous deux allait bouger le premier. On se décide à ouvrir doucement les portières pour l’approcher et le prendre en photo. Pris d’émotion par cette rencontre inespérée, on en oublie d’éteindre la radio qui fait fuir aussitôt notre rongeur à travers les eucalyptus pour disparaître à jamais… On arrive finalement de nuit sous la pluie à destination. On sent qu’on est arrivé à l’extrémité sud de la Tasmanie ; le temps est plus froid et le soleil se couche 1h00 plus tard qu’à Sydney. Le dernier resto de la ville est tenu par une française qui nous fait goutter sa cuisine. La tradition est ici d’apporter sa propre bouteille de vin. Nos discutions s’éternisent jusqu’à trois heures du matin pendant qu’Arnaud nous joue du piano.
20/01/08
Petit déjeuner devant une mer rude et sauvage. Plus tard à Frecynet, autre parc national, où dominent les mégalithes de marbre rose, quelques kangourous nous accueillent sur le parking de ce dernier. Arnaud se fait potte avec l’un d’entre eux, le contact passe tout de suite. Deux chemins s’offrent à nous ; continuer à monter sur ces énormes roches arrondies par l’érosion ou descendre vers une des plus belles et plus sauvages plages au monde, dit-on… On décide de prendre notre déjeuner sur les rochers de la plage nos sardines tomatées en boites au goût savonnés, elle est pas belle la vie !! Un kangourou a élu domicile sur cette plage, mais celui-ci ne semble pas ému par la présence d’Arnaud. Dev, quant à lui, continue la macrophotographie ; une révélation ! Des rouleaux vert turquoise se forment pour s’écraser violement sur les paquets gluants d’algues imposantes accrochées aux rochers. En fin de journée, on aperçoit aux jumelles sur une île n face, une troupe de pingouins agglutiner les uns aux autres. Certains jaillissent de l’eau, comme on libérerait un bouchon de sa bouteille de champagne, pour se joindre à la colonie. Ce pays est stupéfiant, la nature, la vie sont omniprésentes. Plus loin, Dev à la bonne idée de jouer avec la queue d’un serpent pour mieux le placer dans le cadre de nos photos…une des quatre espèces mortelles j’imagine… Après plusieurs coups de téléphone à Port Arthur, lieu de notre prochaine visite, nous trouvons quelques difficultés à louer une chambre dans une guesthouse et nous voyons obligé de nous rabattre sur Hobart, la "capitale", ville la plus proche. Arrivé de nuit, tout est fermé, à nouveau, ce dimanche soir. Après de longues recherches, on trouve un endroit minable où l’on nous sert une pizza. On y boit quelques bières autour d’un billard pour l’anniversaire d’Arnaud pour finir endormi dans notre chambre d’hôtel, exténué, endormi tout habillé…
21/01/08
Réveil difficile, départ pénible, on est en retard ! On ne passe que 20min de visite à Port Arthur avant de conduire Arnaud à l’aéroport. Cet ancien fort abritait les bagnards de la "grande époque". Nous voilà, Dev et moi-même, partis vers de nouveaux périples. Nous logeons à présent à Orford, dans sa plus ancienne maison, un ancien relais de poste ; la "Sanda House" rénovée dans un style très british, comme sa patronne d’ailleurs (juste le style…pas rénovée, ben oui !!). Miss Trebovy ne nous a pas entendu arriver ; elle préparait de la confiture pour notre futur petit déjeuner… La chambre des roses est toujours habitée par son ancienne perceptrice, décédée il y a plus d’un siècle. Nous écoutons aux portes en espérant rencontrer son fantôme… Notre chambre porte aussi un nom de fleur, lit chauffant, dentelles, froufrou et motifs fleuris font partie intégrante de la décoration. Et cerise sur le gâteau, le détail qui fait toute la différence ; Teddy l’ourson nous attend sur l’édredon pour nous tenir compagnie la nuit, au cas ou on aurait peur du fantôme d’à côté, j’imagine. Nos sacs déposés, nous passons aux choses sérieuses ; organiser notre prochaine plongée. On nous indique une station service pour obtenir de plus amples renseignements. Un gars costaud, aux mains pleines de cambuie, nous fixe rendez-vous dans deux jours pour une plongée parmi les phoques et une autre sur une épave avec peut être des requins à la clé ! Tout le monde à l’air de se connaître dans ce petit patelin. On rencontre des gens aimables et serviables. Les tasmaniens ont l’air de bien vivre et d’une façon très simple. Un peuple très nature dans tous les sens du terme. On sait aussi apprécier les bonnes choses ; ils font, ici, du très bon vin et fromage. Fin de soirée dans le petit salon de notre ancien bureau de poste à lire quelques pages dans ces vieux meubles d’époque en attendant notre fantôme… !!
22/01/08
Petit déjeuner maison royal, préparé par "grammy Trebovy ". Tout est fait main ; le pain sort du four, les jus fraîchement pressés et la confiture juste refroidie, quel régal ! Nous partons à présent prendre le ferry pour Maria Island, cartographiée par Nicolas Baudin (Ce nom vous parlera certainement si vous travaillez au labo de biologie marine…J ). La première chose qu’on aperçoit en accostant sur cette île, est une rangée de silos en béton. Convertie à présent en réserve naturelle, on y fabriquait autrefois du ciment. Une partie de l’île défrichée et désertique porte encore les traces de l’activité humaine. Je vis alors ma première rencontre avec un kangourou sauvage, bel et bien vivant cette fois. C’est un grand gris de la taille d’un humain. Assez imposant, je n’irai pas m’y frotter, il a vraiment l’air très costaud ! On croise plus loin d’autres wallaby, plus petits et plus sympathiques. Les kookabooras ; des oiseaux aux cris ressemblant à ceux d’un singe hilare paradent sur les branches d’eucalyptus. Un peu plus loin, le long de la côte, la roche foncée, est criblée de fossiles marins ; bivalves, mousses, bryozoaires. Les vagues frappent ces dernières avec une impressionnante violence lorsqu’on s’y trouve à quelques mètres. Passé une colline, on débouche sur une plage de sable blanc. L’eau turquoise n’est qu’à 16°C, mais qu’à cela ne tienne, on n’est pas tous les jours face à un tel spectacle, on enfile nos maillots ! Nos, maintenant traditionnelles, sardines à la tomate enfilées et un repos bien "mérité", on marche jusqu’à la fin de cette plage vers un lieu nommé "Painted Cliff" (la falaise peinte). Ici, les couches colorées de cette pierre de sable, érodée, usée par le temps, nous offre un magnifique tableau naturel. C’est la fin de la marrée basse et bientôt de notre excursion. On a 20min pour rejoindre l’autre bout de l’île où notre ferry vient nous rechercher. Le temps d’une douche à Orford et nous reprenons à nouveau la route pour Port Arthur. La nuit, il y est organisé, aux milieux des vieilles ruines, un "ghost tour" ; un parcours guidé à la recherche des fantômes hantant les lieux avec histoires "terrifiantes" à l’appui. Leur tour est d’ailleurs réputé pour vous flanquer la chair de poule, résultat ; même pas un frisson. La seule émotion qu’on ait eue a été sur le chemin de retour. Le raccourci conseillé par la patronne de notre charmant hôtel, nous mène sur une piste très vallonnée de 35kms à travers le bush ; sensations garanties, d’autant plus que les animaux sont encore et toujours de la partie ; wallaby, kangourous, opossums, phalangés et j’en passe. Un diable de Tasmanie pique un sprint dans la lumière de nos phares durant 100m avant de comprendre d’aller de réfugier dans le fossé. Un véritable safari de nuit dans la brousse australienne.
23/01/08
Adieu au fantôme de la poste et à notre très chère Miss Trebovy. Programme du jour ; plongée avec les phoques sur,…., j’vous le donne en mil, l’île aux phoques, original, non ?
vendredi 15 février 2008
Les whitsundays Islands
Au port d Airlie Beach, on pense prendre une navette quelconque pour atteindre Hook Island. On nous fait monter d un luxueux bateau au design assere. Ce bolide emmene une cinquantaine de personnes en croisiere autour de trois differentes iles dont Hook Island, la plus eloignee. On profite sans le savoir de la croisiere des Withsundays Islands et de ses activites pour le prix d un simple transfert, bonne surprise! La pluie tropical bat son plein des notre depart, mais dure juste le temps de rincer le bateau. Des les premiers rayons du soleil, certains en profite pour prendre l air sur le pont. L eau translucide laisse apparaitre les ombres des tortues passant sous la coque. On peut aussi distinguer tres clairement les centaines de larges meduses derivant mollement dans les courants chauds. On fait un premier arret sur une plage nommee "Whitehaven Beach"; 6km de silice blanc pur bordant une mer bleue azure. Hook Island, le prochain arret, ile paumee dans cet archipel, est aussi un petit paradis sur terre. Deux tortues sortent leur tete nous souhaitant la bienvenue. Le sable est certe un peu moins blanc que precedement, l eau infestee de meduses et le resort miteux peuple de moustiques, l endroit reste hidylique avec son eau turquoise a 28 degres, ses jardins de corail, sa profusion de cacatoes blancs aux grincements lugubres et cette flore luxuriante. Meme le paradis a ses petits defauts, il n en reste pas moins au O combien sympa! Notre tente bien plantee, nous nous jetons literalement dans cette piscine naturelle non sans porter notre elegante combinaison anti-meduses. Les recifs coraliens qui bordent la plage sont epatants. Premiers snorkeling pour Julie qui en sort emmerveillee (enfin je crois)! On trouve de tout a profusion dans le "coral garden"; poissons, corails et meduses de toutes formes et couleurs; une veritable oasis marine. Le camping est equipe d une petite cuisine dans laquelle un varan d un metre a elu domicile. il nous observe cuisiner d un air interesse. Pour faire sortir Georges la varan de la cuisine, ou de la poubelle, la patronne la plus ou moins domestique et tenu a l ecart de cette derniere en lui lancant des oeufs qu il gobe au vol comme on jetterait une sardine a un phoque. En nous promenant le soir sur la plage, ce sont de petits requins qui chassent aux bords de l eau attires par nos lampes torche. De retour vers notre tente, un echassier elegant, nous ouvre le chemin, les enormes araignees tissent precipitement leur toile avant l arrivee des insectes nocturnes. Partout ou l on passe, la faune nous observe discretement... Comme d hab', je passe a la nuit a me liquefier dans cette tente. Je serais "tenter" de dormir dehors sans toutes ces bestioles pretent a me bouffer. Le matin on sort degoulinant de sueur de ce four reveille par le doux crillaillement des cacatoes. Ces petits desagrements ne sont evidement rien qui puissent entacher cette merveilleuse journee. On decide visiter l ile. Nous nous arretons pres de l observatoire sous-marin d apres guerre ou nous nourrissons des milliers depoissons presque fluorescents. Empruntons un petit chemin a travers brousse nous conduisant de l autre cote de l ile, ou nous snorkelons, juste a deux, sans instructeur pour nous rapeller a l ordre, nous pouvons prendre tout notre temps. Vetu de nos combinaisons anti-meduses, nous rampons dans 50cm d eau sur 100m pour atteindre un nouveau jardin coralien. Nous profitons de cette plage deserte pour nous reposer avant de retraverser la foret et rejoindre notre camping familial. Le vent se leve, l air est plus frais, mais pas suffusement pour rafraichir notre tente... On s habitue... :-)
08/01/08
Changement de décors ; on profite d une navette du camping pour être déposé sur la plage d’Hamilton Island et son paysage défiguré par les hôtels grattes ciel. Une île où les australiens plus aises viennent dépenser un maximum d argent. Mot d ordre ; voir et être vu, tooooo much ces australiens. Deux moyens de ce déplacer sur cette l’île ; le bus "shuttle" qui nous fait voyager gratuitement d’un bout à l’autre et les buggy de golf à 50 euros la journée (rien que ça !) qui circulent par centaines, silencieux et non polluants. Le coté "aventureux" et sauvage du camping de Hook Island nous fait cruellement défaut sur cette île aseptisée. La nature y est néanmoins bien conservée et nous dévoile sa beauté en en faisant le tour a bord du bus Un bon nombre d’excursions sont organisées a bord du "Reef Ryder". Secoué comme des pruniers nous retournons vers Whithaven Beach et son paysage de carte Postale Hill Inlet ; une sorte d’estuaire aux eaux turquoise cristallines serpentant entre les bancs de sables blancs a marée basse et ce, sur des Kms, à couper le souffle ! Il est prévu de repasser sur Hook Island pour notre plus grand plaisir, ou l’on prend un lunch typiquement australien ; le "fish & chips" avant une nouvelle cession fantastique de snorkeling. Super journée ensoleillée a bord du bateau, ça passe trop vite !
10/01/08
Comme Hamilton Island ne présente pas un intérêt incommensurable, c est vers la mer et ses trésors que se tourne toute notre attention. La plongée qui suit sera malheureusement décevante ; breefing de cow boy, plongée trop courte en masse, très peu profonde et tout est quasi mort ou détruit. Julie en snorkeling aura vu plus de choses que moi. Visite du Zoo, avec ses animaux endémiques, où l’on assiste aux soins journaliers des koalas Le reste de l’après midi consacrée a la détente se déroule au bord de la piscine de notre hôtel avant de rentrer sur Sydney. Au crépuscule, des centaines de chauve souris frugivores géantes nous ouvrent le chemin vers le resto "Romano". A retenir pour les amateurs de vin rouge ; le Shiraz Gioner, Wine OAT 2005 ;-°
mercredi 13 février 2008
Un nouvel an down under...
Le passage du contoir de l immigration a Sydney doit etre un des plus strictes de la planette, on a refuse Caro, la femme de Chris (cf plus loin), l entree dans le pays pour un gravier coince dans la semelle de sa chaussure.. Mais derriere ses portes, c est le trio infernales qui m accueille; Dev mon Mauricien "foireux" prefere, que j ai connu au labo de Biologie Marine avec Raph, present lui aussi, le belgo-australo-italo-suedois; un mixte interessant ;-). La troisieme personne et non des moindres est Simone, la copine de Raph. Tous les trois habitent ensemble a Dee Why a 40min de Sydney. NB; pour ceux qui connaissent les deux oiseaux, le mythe des "foireux" peut etre jeter aux oubliettes, va falloir trouver autre chose ;-). Bravo les gars et merci de nous avoir accueilli! En parlant d organisation , il nous faut aller chercher crustaces et poissons au "fish market" pour le repas de Noel. Au menu demain midi; huitres, cigales de mer, saumon, scampis geant. On ne s y attarde pas, mais j espere revenir, l endroit est allechant!! A Dee Why, la journee se poursuit sur la plage et surtout dans les vagues du Pacifique, bonheur total!! Elle est tres sympa leur petite ville. Les gens se promenent dans les rues torse nu, le plus souvent avec une planche de surf sous le bras. L ambiance est decontractee, des vagues d essence d eucalyptus me traverse les narines en me dirigeant vers la plage qui n est qu a dix minutes a pieds d ici. Sur la digue, les enfants jouent, les familles ou les amis dejeunent sur les parterres d herbes, les gardes cotes barioles de creme solaire blanche epaisse surveillent les vagues ou les surfeurs pratiquent leur sport favorit. Sur le cote droit de la digue, face a la mer, une piscine d eau de mer pour ceux qui craignent les vagues. La plage quant a elle est couverte, sur une bonne partie de sa surface, d algues fraiches ou en decomposition favorisant la survie de la microfaune de cet habitat. Mais ca n entache en rien la beaute de lieux. Pour terminer dans la tradition australiennne, la journee s acheve par un bbq et mon premier filet de kangourou, fondant et saignant, un delice!
25/12/07
Le reste de la troupe belge tant attendue fait son apparition; Laurence et Laf, Caro et Chris sans oublier la petite Juliette (fille de Laurence et Laf). Ne manque plus que Julie qui arrive dans la soiree. Les preparatifs pour le repas de Noel vont bon train. Vers 13h00, on est 16 a table, mais tout le monde est un peu casse avec le decalage horraire. Les crustaces au bbq se devorent. c est un des usetencile primordiale chez l australien de base; les bbq, generalement au gaz, sont gigantesques par rapport a chez nous et s utilise pour n importe quelle occasion. Quelques cadeaux s echangent avant que je parte chercher Julie a l aeroport. La loi est tres stricte et les sanctions tres lourdes en ce qui concerne l alcool au volant. Dev, confiant, me prete les cles de sa voiture jusque la; completement contre intuitif de rouler a gauche... Dev doit me reprendre plusieurs fois, je suis toujours a la limite de faire l erreur de conduire comme chez nous. Sans incident, on revient a Dee Why vers 20h30 et la moitie des invites est partie ou deja au lit... Ou sont les grands guindailleurs que j ai connu; on a plus 20 ans ;-)
Les 7000 tournants de Chiang Mai
J accompagme Julie pour son vol de retour dans cette belle et immense verriere a l image de la demesure bangkokienne. Un peu vide, le bus m emmene au hasard des rues de Kasan road, ou je decide de descendre en derniere minute. Ambiance backpackers, hotel pas cher,...je prend d ailleurs le premier qui passe, pas envie de depenser mon energie a chercher. Je suis eloigne du centre, ce qui me permettra de prendre le bateau public pour quelques cliches de nuit sur le trajet. C est le plus beau moment de la journee. Sur le fleuve; les lupiotes, les decorations de Noel, les buldings eclaires et tous les bateaux se font concurences pour etre celui qui sera le plus remarque. J arrive a un moment du voyage ou je me sens fatigue, besoin de repos, d un break dans mon break. Beaucoup d emotions accumulees et d energie depansee. Je vais rester en Thailande pour recharger mes batteries. Je me rend compte que je ne n apprecie plus le voyage et tout ce que j y decouvre avec le meme plaisir. Je telephone et laisse un message a Marc; un ami vivant a bangkok, rencontre lors d un precedent voyage. Je boirai un verre avec lui une autre fois. Je flane dans les rues et ruelles inconnues. Il se passe toujours un truc innatendu ici; choral au Paragon mall, concert de piano plus loin en l honneur du roi evidement! La soiree se cloturera tranquillement dans le fauteuil d une de ces salle de cinema en vision 3D. Le serveur du cinema, me fait installer a une table en attendant la sceance, prend ma commande, reviend me servir ma boisson a genoux accompagnes de courbettes protocolaires. Qu est ce que se serait si j etais le roi...!!!??02/12/07
Marc m a sonne; il va partir accompagne d un de ses amis, Vincent, dans le Nord du pays pour y faire de la moto, mais on a le temps d aller boire un verre avant son depart. Chez lui, ils me proposent de les accompagner. Ni une, ni deux, je vais chercher mon sac. Cinq jours de moto entre mecs dans la province du Nord, Chiang Mai; innespere!! Le roi est de sortie apparement aujourd hui; les routes sont bloquees, les portraits de sa majeste son placardes dans chaque rues, la securite veille.. Toutes les televisions du pays sont representees pour diffuser l evenement. D autant plus qu il fetera ses 80 ans dans quelques jours, on met les bouches doubles. Qu a cela ne tienne, au bout de 13h00 de train couchette, nous rejoignons notre moto respective. J ai de la chance; de la place dans le train et une moto disponible, tout s annonce bien! L ambiance dans le train est bonne, les couchettes confortables. Tel un chef d orchestre, Marc a organise ce trip, ne laissant rien au hasard... Quel bonheur de ce laisser guider..
Journee chaude et seche, route parfaite, on ne s en lasse pas. Je n en reviens pas de l etat de la du bitume sur une si longue distance. On fait plus ou moins 200 kms par jour et les 3/4 paraissent neufs, le pied pour un motard! On atteind la frontiere birmane, pas un chat. le dernier village est cense etre tourristique, on y vend du the et d autres babioles essentiellement faites mains. Plus loin, des elephants sortent de la jungle. Ils reviennent certainement d avoir ete trainer quelques troncs abattus, les chaines qu ils utilisent ne sont pas loins. Durant ces deux jours de moto et particulierement dans ce petit coin perdu, des femmes machent une sorte de feuille qui leur rend les dents rouges. Cette plante aurait les memes effets ennivrants que la feuille de coca. Ca se ressent tres fort dans leur facon de jouer leur instrument de musique, ca ne ressemble plus a rien... Mais ca les fait marrer et moi aussi, c est le plus inportant finalement. Le paysage me fait penser a celui du Laos ou du Vietnam, surprenant. C est vrai qu on est dans le meme coin. La visite se poursuit par un village de la tribu des longs cous. La region du nord de la Thailande est aussi devenue tres tourristique et pour plaire a ces derniers, certaines tribus continunent a s habiller traditionnellement en echange d une petite allocation gouvernementale. Je suis neamoins exite a l idee de decouvrir ces tetes deguisees perchees au sommet de leurs anneaux empilles. Dans le village en question, on paye un droit d entree pour decouvrir des sourires de convenance derriere des echoppes de brols pour tourristes. Je quitte cet endroit sans emotion, un peu decu. Mais la journee est loin d etre terminee; on fete aujourd hui, comme partout en Thailande, les 80 ans du roi!! Pour l evenement, a Soppong, la ville ou l on s est arrete pour la nuit, une procession tres protocolaires defile jusqu a la tombee du jour. Les differentes ethnies, en habits traditionnels, sont representees, majorettes et musiciens s accordent tant bien que mal et toujours ces sourires sur tous les visages. Ces sourires qui me font aimer les gens d ici. Une question malgre tout, nous brule les levres; mais jusqu ou vont ils marcher?? On est quand meme dans LE bled. Le cortege prend fin la ou la soiree commence avec a manger et a boire dans chaque recoin, des spectacles de dances, de chants, les laches de lanternes par centaines, une sorte de fete foraine pour petits et grands et un feu d artifice lance a partir de tiges de bambou (quand je vous disais que ca servait a tout) tenues au sol a bout de bras sans aucune precaussion; pas de gants, pas de lunettes de protection, en t-shirt au beau milieu de la foule. Tout est tres reglemente finalement chez nous... Excellente journee, que du bonheur!!
06/12/07
Visite de l impressionante grotte de LOD. Elle est traversee de part en part par une riviere sur laquelle on navigue a bord d une longue barque platte en bambou (pour changer). Les poissons pullulent, les nourir est aussi devenu une attraction tourristique. C est ici aussi, que les ancetres thailandais pratiquaient leur rhyte funeraire et enterraient leurs defuns non pas dans la terre ou plutot la roche dans ce cas ci, mais juste emballes dans un linceul et poses dans une pyrogue. Il nous est donne de voir quelques debris de ces cerceuils d un temps revolu. A l autre extremite de la grotte, le soleil perce, quel reconfort apres la fraicheur de cette grotte. On repard de plus belle sur nos montures vers les routes du paradis du motard; Pai. impossible de trouver une chambre libre pour nous trois avec les festivites organisees pour l annif du roi. Marc, en super organisateur, saccrifie son temps a nous en chercher une pendant que nous decouvrons la region a dos d elephant. C est gros et gras et pas du tout confortable en fait, mais la vue est interessante. Cette heure et demie secoues sur ce tapis de poils durs aura raison de notre dos et de nos fesses, en compote. Pour remedier a nos maux, les massages sont salvateurs et O combien bon marche. Dans les rues, etonnement, peu d activite. On fete le roi en prive, ce soir, chacun dans son coin dirait-on. Quelques mini-mongolfieres illuminees, en papier, s echappent par ci par la des habitations.
07/12/07
On met le turbo direction Chiang Mai, on doit rendre la moto avant midi. Resultat des courses, un peu plus de 800kms et pres de 6000 ou 7000 tournants, dement non? On retrouve l air vicie de la "grande ville". Cette ville pue, c est bien plus pollue que chez nous, irrespirable!! Marc et moi-meme avons choppe la bacterie que Vincent promenait depuis le debut du voyage. A moitie malade, mon ventre me conseille de rester allonge l apres midi. Le soir, un tournoi de boxe thai est organise pres du marche de nuit. Au pays des bouddhistes, on sait aussi se mettre sur la tronche!! C est pas des tendres, ils y vont de bon coeur. tout est en place, les trois musiciens d un cote de la salle pour accompagnes le match, les supporters, les bookmakers et nous les tourristes de l autre. Ambiance survoltee. trois categories combattent. Ca commence avec des gosses aux alentours de dix ans. Ils ont l air tres honore de pouvoir excercer ce sport qu ils pratiquent avec beaucoup de serieux. Chaque match, quelque soit le niveau, debute par une sorte de dance face au public ressemblant plus a un echauffement qu a un hommage a la profession. Bref, le gong retenti et c est parti! Les bookmakers s affolent, les baths (monnaie nationale) passent de main en main, les supporters gueulent. Plus le coup donne ou rendu est fort et fait mal, plus la foule est en liesse... La categorie poids lourds, s il peut y en avoir une chez les petits thailandais, est la plus impresisonante. C est une sorte de sumo amaigri et un grand black super costaud qui font le show de la soiree; impressionant et violent. Resultat; 2 KO sur la soiree, dont un parti en civiere...
08/12/07
On rentre a Bangkok avec une salle tete, on est tous plus ou moins malade. Vincent rentre en Belgique dans deux jours. On les passera dans le luxe du bel appartement de Marc. Marc, lui, est a la recherche d un nouveau business et nous emmene a un salon de l entreprise ou differents secteurs sont regroupes. Peut etre de nouvelles idees business pour l Europe... Apres avoir passe cette semaine exceptionelle dans le Nord de la Thailande, avec ce duo tout aussi hors du commun, je me retrouve au coeur de Bangkok. Cette ville a definitivement perdu sa dimension humaine, avec ses malls (centre commerciaux quoi!) de 800.000m2 les uns a cotes des autres, ses decoratiojns de noel de plusieurs dizaines de metres, mais jamais plus que la plus grande photo du roi qui elle fait la hauteur d un bulding entier. Je revois les danois rencontres au Laos. Un reel plaisir de revoir des tetes connues dans un autre cadre. Visite, a nouveau, avec eux cette fois, du marche de nuit pour terminer la soiree au 59eme etage du "Banyan tree" bulding, vue imprenable evidement. Le lendemain matin, sous une chaleur accablante, c est a la recherche de quelques presents que j arpente les allees du marche de jour, 5 fois plus grand que le marche de nuit. Il faudrait plusieurs jours pour le faire entierement; c est de la demence. C est toujours et encore le pays de la contrefacon; a deux euros le CD de musique, je reactualise ma mediatheque, je vais me gener... Cette ville n est finalement qu un enorme centre commercial ou l on se noie dans l abondance d articles. une nuit ou je prend quelques photos de la ville, un garde m arrete sur le quai du skytrain; interdiction de prendre des photos avec mon trepied.... Ah! bon...Et sans le trepied M'sieur l agent? pas de probleme, il me repond.. Je monte a l etage superieur et meme remarque. Le ROI va passer sur la route juste en dessous. En effet, je me demandais pourquoi depuis cinq minutes, les rues etaient vides de traffic un km a la ronde. Mais la securite pousse le bouchon jusqu a faire rentrer les gens ou les empecher de sortir du centre commercial tout proche, en prevision d un eventuel debordement ou attentat. Le petit roi aurait-il des ennemis, lui que tout le monde aime...? La raison pour laquelle ils m interdisaient d utiliser mon trepied c est qu ils auraient pu me prendre pour un sniper avec une arme cachee dans mon objectif. Cool les gars, je suis juste chasseur d image!! Dans le mall ou l on m invite a rentrer, les gens patientent gentillement que sa majeste daigne passer...
vendredi 8 février 2008
Le tubing de Vang Vieng
Depart plus au Sud vers Vang Vieng. Apres une longue route sinueuse dans les montagnes (burp!), nous deposons nos bagages dans un bungalow fleuri habite par des centaines de papillons. Cette "ville" dont les rivieres, coupees par de petits ponts en bambou, au milieu d un paysage de pains de sucre escarpes, est entachee par son cote tres tourristique; les bars, les resto au TV a la carte pullulent. Des centaines de tourristes, une biere a la main, sont affales dans leur canape, abrutis devant la serie "friends" diffusees dans presque tous les cafes; pathetique!! Toutes les femmes locales semblent s etre reconverties en vendeuses de pancakes et les hommes en conducteurs de tuk tuk. Dans notre guesthouse reculee, le bbq organise nous fait rencontrer deux couples tres sympa; les uns danois; Vivi et Michael et une anglaise Gloria et l australien Steve. Le courant passe bien, on decide d aller boire un verre en ville. Les "buckets" (un seau avec un infect wisky laotien et coca) defilent et ce qui devait arriver arrive, on est tous bourres. c est bien drole, mais il faut rentrer a pied a l hotel. Non pas que le parcours soit long, mais plutot truffee d embuches, de passages difficiles et surtout de ponts etroits et precaires. Des le passage du premier pont d une centaine de metres, a mi chemin, je tente de m appuyer a la balustrade qui se resume a un bout de bambou bralant attache par une corde. Un peu trop franchement apparement, puisque le bricolage lache sous mon poids pour me retrouver directement dans la riviere, profonde d une cinquantaine de centimetres... Heureusement, le pont, lui, fait juste un peu plus de deux metres de hauteur, pas assez pour me faire mal. un pecheur de nuit accourt pour m aider a remonter sur ce dernier, mais je m en sors tout seul, desaoule pour le coup!
27/11/07
apres une journee sans commentaire a recuperer de ma chutte, nous louons une mobylette, roulons a travers les campagnes, traversons villages et ponts. Plus loin au bout d une riviere assechee, notre mobylette nous amene pres d ouvriers entrain de casser la roche. L un d entre eux, en pause, a plusieurs rats morts a ses pieds et est occupe a en depesser un; un gout de deja vu (si toutefois un gout peut etre vu!)... En parlant de gout, je serais curieux de connaitre celui des rats d Asie. Certainement moins succulent que les souris du lac Malawi. C est donc aussi le pays des ponts, et tous sont payant. Au passage de l un d entre eux, un garde imbibe de lao lao n hesite pas a nous prendre dans ses bras pour nous embrasser plusieurs fois et nous dire au revoir...Dechirant...!!! :-). un lagon bleu turquoise, aux pieds d une grotte, attire quelques tourristes pour quelques plongeons au bout d une corde. Mais le Laos est avant tout un pays de grottes. Le sol calcaire, veritable gruyere, compte parmi les plus grandes au monde. Muni d une torche puissante, nous penetrons dans cette cathedrale ou plutot ce monastere puisque c est Bouddha qu on venere ici aussi, non sans apprehension. On croise dans ces lieux, des araignees tres venimeuses, plus large qu une main d homme. Toujours inquietant d en voir une disparaitre sous vos yeux a la vitesse de l eclair, sans savoir par ou elle est partie lorsqu on est vetu que d un short et d une paire de tongues...
28/11/07
Journee de "Tubing"; ca consiste a descendre une riviere confortablement installe dans une chambre a air de camion. Les danois; Vivi et Michael sont de la partie. La riviere large et peu profonde s ecoule treeees paisiblement! Attraction reservee aux blancs et une opportunite pour les laotiens de faire du fric sur le dos des tourristes. On demarre a 9h00 du matin, la biere est en vente partout et a deja beaucoup de succes. Nouveau pretexte pour se saouler (pour certains), triste a voir... Les bars sont installes le long de la riviere; les serveurs nous lancent une corde de la berge pour nous harponer et nous ramener sur la rive. Au milieu de cette fantastique nature, la musique techno pousee a son maximum resonne sourdement. Mis a part boire, l attraction principale dans ces bars est de sauter de la facon la plus impressionante et originale possible dans l eau , apres s etre balance a une dizaine de metres de haut au bout d une corde. Les gosses aussi ont compris leur interet en accueillant les tourristes a leur sortie en fin de parcours, portant leur bouee sur une trentaine de metres contre quelques dollars. il brosse certainement les cours pour ca, mais une chose est certaine, ils savent compter!!
29/11/07 Julie decole de Bangkok le 1er decembre. Journee de transports en commun donc, pour rejoindre la capitale thailandaise. Qu importe les longues heures de train couchettes si c est pour retrouver cette delicieuse cuisine chere a mon palet... Il nous reste une journee pour visiter les Khlongs de Bangkok en bateau. on s associe avec un couple allemand et negocions ardement notre promenade en long tail boat. A dix minutes de l effervescence du centre ville, les villages flottants marquent la frontiere avec un style de vie plus traditionnel et surtout plus calme mis appart les deux, trois long tail boats de courses qui viennent le perturber. Les Wat (temple) eparpilles entre les maisons sur pilotis renforcent ce sentiment de quietude. Le Wat Arun, un temple khmer, au couche du soleil, nous gratifie d un beau panorama de Bangkok du haut de ses escaliers abruptes. De retour au centre, on parviend a trouver un resto dans les 800.000m2 du mall "Central world". On se perdrait dans ces espaces gigantesques... Les decorations de Noel, tout aussi demesurees, habillent la ville, cintillent dans les vitres des grattes ciel qui leur repondent. Nous allons au sommet de l un d entre eux, au 99eme etage, pour admirer une derniere fois, ensemble, le tout Bangkok. Le panorama est de 360 degres; Ville aux cotes magiques!!